Le tournesol, un astre enraciné
Le tournesol, un astre enraciné

Souvent associé à l'astre lumineux, avec ses pétales d’un jaune éclatant rappelant les rayons du soleil, le tournesol ne se contente pas de pousser. Plante dite héliotrope, venue d’Amérique, il regarde le ciel, cherche la lumière. Et, comme un œil posé sur sa tige, il évoque la complexité du regard, ce fil tendu entre désir, absence et révélation.
Ce thème du regard revient dans les récits et représentations qui entourent cette fleur solaire.
Dans la mythologie grecque, Clytie était une nymphe des eaux, éprise du lumineux Hélios, dieu du soleil personnifié. Par jalousie, elle causa la perte de Leucothoé, sa rivale. Mais sa trahison ne lui valut pas l’amour en retour, et elle ne fit qu’engendrer chez Hélios ressentiment et surtout indifférence. Elle n’existait plus à ses yeux… Dévastée par cette absence de regard, Clytie se consuma. Assise nue sur la terre, elle contempla la course du Soleil, sans boire ni manger, seulement nourrie de ses larmes et de la rosée, jusqu’à se métamorphoser en fleur. C’est ainsi que naquit l’héliotrope, cette fleur qui, de sa tête et de son regard, suit le mouvement de l’astre qu’elle aime.
Le regard est une force puissante, surtout quand il appartient à Hélios, souvent confondu avec Apollon, dieu de l’Olympe, des arts et de la lumière. Surnommés tous deux Phoebus, « le brillant », ils incarnent la clarté et la vigilance. Chaque matin, précédé du char de sa sœur Éos, l’Aube, Hélios s’élance dans le ciel sur son char tiré par quatre chevaux ailés. De là-haut, il voit tout : les hommes, les dieux mais aussi les serments tenus ou trahis. C’est lui qui rendit la vue au géant Orion, dénonça l’adultère d’Arès et d’Aphrodite, et révéla l’enlèvement de Perséphone par Hadès.
Le tournesol est profondément associé à la joie solaire. Symbole de spiritualité, tout en incarnant un astre fermement ancré sur la terre, il nous rappelle notre capacité innée à rechercher la lumière, la clarté.
Sources
:
https://mythologica.fr/grec/helios.htm
https://fr.wikipedia.org/wiki/Clytie_(Oc%C3%A9anide)
https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9lios
Intéressant ! Les graines de tournesol fournissent une bonne dose de vitamine E, un antioxydant important qui préserve la santé des cellules oculaires . Des études ont également montré que la vitamine E peut ralentir la dégénérescence maculaire et contribuer à prévenir la cataracte. 30 grammes de graines contiennent environ la moitié de l'apport quotidien recommandé en vitamine E.
(www-eduardobessermd-co)

L’été est là, et avec lui revient ce plaisir simple : lever les yeux vers un ciel lumineux, sentir la chaleur et la caresse du soleil sur la peau, profiter d’une lumière naturelle abondante. On devine par nos ressentis les bienfaits du soleil pour notre moral, mais saviez-vous que la lumière naturelle est aussi bénéfique pour nos yeux ? C'est confirmé : la lumière solaire stimule la production de sérotonine, ce neurotransmetteur qui régule l’humeur, réduit le stress et procure une agréable sensation de bien-être. Et justement, la belle saison nous invite plus que jamais à vivre dehors. C’est l’occasion idéale d’en profiter ! Aux heures les plus chaudes de l'été, on se protège des rayons du soleil, idéalement à l’ombre et la fraicheur d’un arbre. Et là, paupières fermées ou yeux mi-clos, on plonge dans le bain des reflets subtils d’ombres et de lumières. On goute autant que possible ces instants de mouvements magiques et contrastés. Ces éclats vivants de lumière et d’ombre sollicitent nos pupilles qui se contractent ou se dilatent pour s’adapter à l’intensité lumineuse. Même avec les paupières fermées. Ainsi, plusieurs muscles des yeux sont stimulés, comme ceux de l’iris ou encore les muscles ciliaires (responsables de l’accommodation). Il n’y a rien à faire, juste laisse faire : nos yeux bénéficient d’une mobilisation douce et naturelle, à la manière d’un massage, qui améliore leur souplesse… et qui peut même atténuer les effets de la presbytie. Le soleil est notre ami, dès lors qu’on l’approche avec attention et modération. Jouir de la lumière naturelle, alterner ombre et soleil, bouger, respirer, relâcher… Ce sont autant de gestes simples pour prendre soin de ses yeux, naturellement.

Un été 42 n’est pas qu’une bande originale de film. Michel Legrand parvient à transformer l’essence de l’été – cette lumière dorée, cette langueur chaude, ce temps dilaté – en une mélodie douce, et obsédante. Dès les premières notes, mi, la, si, sol ; mi, la, si, do, le ton est donné : une simplicité apparente qui génère une profonde émotion. Le motif tourne, se transforme, s’élève, s’assombrit. Il épouse les sensations de l’été : la torpeur des après-midis, la chaleur sur la peau, l’attente silencieuse d’un amour naissant. Écoutez la version live de l'orchestre philarmonique de Radio France https://www.youtube.com/watch?v=Y9a6obrB3rs&ab_channel=FranceMusiqueconcerts la version solo harpe https://www.youtube.com/watch?v=l1PhhSuWk7I&ab_channel=canilecanan la version chantée par Michel Legrand https://www.youtube.com/watch?v=93G3uxkMmHU&t=4s&ab_channel=RTSArchives la version anglaise interprétée par Barbra Streisand https://www.youtube.com/watch?v=nkqzbujVWGs&ab_channel=BarbraStreisand-Topic Sources : -https://www.radiofrance.fr/francemusique/concerts/maison-de-la-radio-et-de-la-musique-auditorium-legrand-demarquette-egea-leloup-berchot-sellin-laizeau-boussaguet-op-de-rf-stil/michel-legrand-un-ete-42-summer-of-42-4666230 -https://www.iletaitunefoislecinema.com/un-ete-42/ -https://pianoformation.com/un-ete-42-de-michel-legrand/

L’été est la saison pour faire le plein de couleurs, de fraîcheur... et de pastèque ! Ce fruit, aussi appelé melon d’eau, est bien plus qu’un simple dessert rafraîchissant. En plus de désaltérer lors des journées chaudes, la pastèque joue un rôle bénéfique dans la protection de notre santé oculaire. Ce fruit cache sous sa peau rayée de vert une véritable mine d’or nutritionnelle pour nos yeux. C’est avant tout une réserve d’eau, donc de vie. Composée à plus de 92 % d’eau, la pastèque est une alliée puissante contre la déshydratation, notamment celle des yeux. Il y a déjà 5 000 ans les Egyptiens la cultivaient, la stockaient et l’utilisaient lors des voyages comme une réserve en eau douce. De nos jours, les fortes chaleurs et surtout la climatisation assèchent les muqueuses, y compris les yeux. Manger de la pastèque permet avec gourmandise de renforcer la production lacrymale naturelle et de limiter la sensation de sécheresse oculaire. La couleur rose-rouge de la chair de pastèque n’est pas anodine : elle révèle la présence de bêta-carotène, un pigment végétal transformé par notre organisme en vitamine A, connue pour prévenir la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), protéger la rétine et maintenir une bonne vision nocturne. La pastèque est l’un des fruits les plus riches en lycopène, un caroténoïde reconnu pour son action antioxydante. Il aide à lutter contre le stress oxydatif, une cause majeure du vieillissement oculaire, et contribue à réduire les risques de DMLA et de cataracte. Fait intéressant : le lycopène de la pastèque est particulièrement bien assimilé par notre organisme. Enfin, le zinc, présent dans la pastèque, joue un rôle essentiel en participant au bon fonctionnement des enzymes antioxydantes de l’œil et en aidant à transporter la vitamine A vers la rétine. Mon conseil : prenez une tranche de pastèque bien fraiche et savourez la en écoutant «Watermelon man » de Herbie Hancock. Pour la petite histoire, ce thème lui a été inspiré par le chant du vendeur de pastèques, et du bruit de sa carriole sur le pavé, entendus dans son enfance. Ecoutez : https://www.youtube.com/watch?v=ppJQKfqhFfE&ab_channel=HerbieHancock-Topic Sources : https://www.optical-center.fr/fruits-ete-bons-pour-vue#:~:text=Gorg%C3%A9e%20d'eau%20%C3%A0%20plus,pathologie%20oculaire%20li%C3%A9e%20au%20vieillissement https://www.bbc.com/afrique/monde-64052553 https://laguinguettedangele.com/bienfaits-de-la-pasteque/ https://www.geo.fr/histoire/des-chercheurs-eclairent-les-origines-de-la-pasteque-grace-a-une-tombe-vieille-de-3500-ans-195762 https://www-nationalgeographic-com.translate.goog/history/article/150821-watermelon-fruit-history- https://www.alternativesante.fr/alimentation/fruits-d-ete-la-pasteque-a-tout-bon https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/repassez-moi-l-standard/repassez-moi-l-standard-watermelon-man-du-pianiste-compositeur-herbie-hancock-1962-1745458

Le printemps évoque le renouveau et la renaissance. Son soleil apporte avec lui expansion, croissance et lumière. Comme toute naissance, il comporte sa part de mystère et de violence. Sur le plan artistique et musical, il est une œuvre qui exprime particulièrement cette saison, c’est Le Sacre du Printemps , composé par Igor Stravinsky. Le Sacre du Printemps est une œuvre majeure du XXe siècle, chorégraphiée par Vaslav Nijinski. Ballet de 29 minutes constitué de deux tableaux, il met en scène les rituels de la Russie païenne à travers le sacrifice d’une jeune fille au dieu du Printemps dans l’espoir d’un renouveau. Faisant écho à ce qu’il exprime, Le Sacre du Printemps a servi de repère à tous ceux qui ont établi l’acte de naissance de ce que nous appelons encore musique contemporaine. On pourrait qualifier cette œuvre de « plastique », tant elle a inspiré des artistes, dans le monde musical comme celui de la danse. Où elle est une œuvre de référence. De nombreuses interprétations avec des chorégraphes aussi prestigieux que Maurice Béjart (1959) ou Pina Bausch (1975) témoignent de la richesse et de la modernité de l’œuvre. L e Sacre du printemps (Pina Bausch) – Extrait https://www.youtube.com/watch?v=mBJv1S5xYT4&ab_channel=Op%C3%A9ranationaldeParis Avec sa charge érotique et son langage musical révolutionnaire, Le Sacre du Printemps n'est a priori pas une œuvre pour les enfants. Même Walt Disney, dans son film Fantasia , a fait du ballet de Stravinsky une séquence horrifique plutôt destinée aux grands ados qu'aux bambins. Fantasia - Le Sacre du Printemps Igor Stravinski https://www.youtube.com/watch?v=PccYB-iZAPw&ab_channel=MusiquesClipsDisney C'est encore aux enfants que semble avoir pensé l'artiste new-yorkais Chris Ott, auteur d'une petite vidéo où les instruments de musique sont tous remplacés par des jouets : des cochons en caoutchouc, des pipeaux, une boîte à musique, etc. Ce savant bricolage ne dure que quelques secondes, mais celles-ci évoquent un univers à la fois joyeux et effrayant. The Rite of Spring Toy Orchestra https://youtu.be/HmbGoYMi1zQ Une dernière pépite ( assez déjantée) en matière d’interprétation, celle de Joe Buono et Tristan Clarke, alias les Melodica Men, sur le mode Cro-Magnon, comme un clin d’œil à l’univers préhistorique de Walt Disney. Stravinsky's "Rite of Spring" https://www.youtube.com/watch?v=aidKzrYAo8E&ab_channel=MelodicaMen Explosions de joie avec un soupçon d’effroi … voilà un cocktail somme toute très printanier ! Sources : Stravinsky's "Rite of Spring" https://www.youtube.com/watch?v=aidKzrYAo8E&ab_channel=MelodicaMen Le Sacre du printemps (Pina Bausch) – Extrait https://www.youtube.com/watch?v=mBJv1S5xYT4&ab_channel=Op%C3%A9ranationaldeParis Fantasia - Le Sacre du Printemps Igor Stravinski https://www.youtube.com/watch?v=PccYB-iZAPw&ab_channel=MusiquesClipsDisney The Rite of Spring Toy Orchestra https://youtu.be/HmbGoYMi1zQ Le Sacre du printemps comme vous ne l'avez jamais entendu #6 https://www.diapasonmag.fr/a-la-une/le-sacre-du-printemps-comme-vous-ne-lavez-jamais-entendu-1-13156.html

A partir d’un jeu de mots, j’ai découvert à ma grande surprise l’existence de la tradition pascale du lavage des yeux . Les origines de cette coutume qui se perpétue en Europe, remontent à des temps très anciens. Avec le renouveau du printemps, la croissance de lumière, et l’idée de renaissance, les hommes ont instauré des rituels et traditions actant le besoin d’y voir plus clair, et de renouveler leur regard sur le monde. Et cela va du lavage des yeux ... au ménage de printemps de la maison. Ainsi pour les Iraniens, Norouz , célébré vers l’équinoxe de printemps en mars, nécessite de suivre une tradition appelée khane-takani, soit littéralement le fait de « secouer la maison » pour accueillir la belle saison et faire table rase du passé. Pour se préparer à cette fête vieille d’environ 3 000 ans, qui remonte au zoroastrisme, l’une des premières religions monothéistes du monde, ils lavent leurs vêtements, les couvertures et les textiles. On retrouve cette notion sur le plan religieux, avec l’une des premières références à un grand nettoyage dans la tradition juive de la Pâque, dite Pessa’h , qui a lieu chaque année en mars ou en avril. C'est le moment d'enlever toute trace de hametz , ou pain levé, qui est interdit pendant la fête. Chez les catholiques, on notera le discours du pape François, en 2018, qui insiste sur le besoin de changer de regard à cette occasion, au propre comme au figuré : « Dans tant de pays – ici, en Italie, et également dans ma patrie –, on a l’habitude suivante, le jour de Pâques, quand on entend les cloches : les mères, les grands-parents, vont laver les yeux des enfants avec de l’eau, l’eau de la vie, qui permet de voir les choses de Jésus, les choses nouvelles. Dans cette Pâques, laissons-nous laver l’âme, laver les yeux de l’âme, pour voir les choses belles, et faire qu’elles le soient. [...] Le matin de Pâques, je vous conseille de conduire vos enfants près du robinet et leur faire se laver les yeux. Ce sera un signe de la manière de voir comme Jésus ressuscité. » Au-delà de toute considération symbolique, religieuse ou spirituelle, se laver les yeux en cette période est pertinent. C'est la saison des pollens, dispersés par le vent, susceptibles de provoquer des allergies dites printanières, qui touchent en particulier les yeux. Non seulement on lave les « yeux » de Pâques, mais on les peint ! C'est le moment de célébrer la vie et la lumière avec les couleurs ! La coutume d'offrir des œufs existait déjà dans l'Antiquité. Les Perses, les Romains et les Egyptiens célébraient le retour du printemps, saison de l'éclosion de la nature, en offrant des œufs peints et décorés. L’œuf a toujours questionné les hommes par sa forme, il est très vite devenu le symbole du renouveau et du printemps et s’est donc tout naturellement trouvé associé à la résurrection donc à Pâques. C’est aussi le moment de chercher la beauté et la couleur; pour le plaisir des yeux ! C'est celui bien sur de laisser aller sa créativité. Les œufs sont un support idéal pour l’inspiration, qu'il s'agisse de ceux peints par les enfants ou de ceux, plus prestigieux, de Fabergé. Parmi les traditions qui perdurent avec bonheur, celle qui consiste à décorer des œufs, les offrir et de les cacher, est comme une initiation. Elle invite l’enfant à devenir créatif, à savourer les échanges, et à explorer un territoire, en stimulant sa curiosité et ainsi découvrir les trésors cachés du monde. Sources : https://www.nationalgeographic.fr/histoire/traditions-origines-culturelles-histoire-culture-generale-le-nettoyage-de-printemps-remonte-a-antiquite https://www.famillechretienne.fr/

Et si on prenait le temps d’écouter ? de tendre l’oreille ? d’être tout ouïe ? Ecouter les autres, écouter le monde, et, bien entendu, s’écouter soi-même. Pourquoi ? parce que l’hiver est le moment propice pour aiguiser nos antennes auditives. En effet l’ouïe est le sens qui nous permet de nous repérer dans la nuit et la profondeur. La Médecine Traditionnelle Chinoise pointe la ressemblance de la forme de l’oreille, du rein et du pied : celle d’un germe, d’un fœtus prêt à naître. Ils entrent en résonnance les uns avec les autres : les pieds captent les vibrations de la terre comme les oreilles captent les vibrations du ciel. Entre les deux, les reins font le lien entre le bas et le haut, et sont « en écoute », en ouverture, en accueil. L’hiver favorise l’introspection et l’écoute — non seulement au sens physique (l’audition), mais aussi au sens émotionnel et spirituel. C’est le moment de prêter attention à notre intuition, à nos besoins émotionnels, et notre énergie intérieure. De fait, l’hiver selon la MTC est une invitation à se connecter à soi-même, à cultiver la sérénité et à harmoniser l’énergie des reins. En accordant de l’attention à nos émotions, en particulier la peur, et à notre santé auditive, nous honorons les enseignements profonds de cette saison yin. En étant plus présent à ce qui nous entoure et à nous-mêmes, nous renforçons nos reins, notre vitalité et notre capacité à avancer sereinement. Questionner et se questionner permettent de créer de l’espace pour l’expression et l’écoute, en évitant les jugements ou les réponses rapides.

Pour écouter : https://www.youtube.com/watch?v=t-aoAiomrhc&ab_channel=ChamiShaw Je reviendrai à Montréal Dans un grand Bœing bleu de mer J'ai besoin de revoir l'hiver Et ses aurores boréales J'ai besoin de cette lumière Descendue droit du Labrador Et qui fait neiger sur l'hiver Des roses bleues, des roses d'or Dans le silence de l'hiver Je veux revoir ce lac étrange Entre le cristal et le verre Où viennent se poser des anges Je reviendrai à Montréal Ecouter le vent de la mer Se briser comme un grand cheval Sur les remparts blancs de l'hiver Je veux revoir le long désert Des rues qui n'en finissent pas Qui vont jusqu'au bout de l'hiver Sans qu'il y ait trace de pas J'ai besoin de sentir le froid Mourir au fond de chaque pierre Et rejaillir au bord des toits Comme des glaçons de bonbons clairs Je reviendrai à Montréal Dans un grand Bœing bleu de mer Je reviendrai à Montréal Me marier avec l'hiver Me marier avec l'hiver Chanson de Daniel Thibon (paroles) et Robert Charlebois (musique), tirée du 33t "Longue Distance" (Solution SN 905, KD 905) paru en 1976.

C’est une expérience qui m'a marquée. J’avais 8 ans. Dans cette grande pièce circulaire, j’étais subjuguée par ces cinq majestueuses tapisseries qui vibraient de rouge et de mystère, comme dans un rêve. Et dès que j’en ai l’occasion, je retourne dans cette salle, et je me reconnecte à cette émotion, à ce trouble énigmatique qui me transporte. Je serai toujours reconnaissante à notre maitresse de primaire d’avoir eu l’idée d’emmener notre classe visiter le musée de Cluny à Paris. Et ainsi de découvrir les tapisseries de La Dame à la Licorne. Cette série illustre les cinq sens ainsi qu’un mystérieux sixième panneau intitulé "À mon seul désir". Parmi ces tapisseries, "L'ouïe" et "La vue" se prêtent particulièrement bien à une réflexion sur "écouter et voir". Dans la tapisserie représentant l'ouïe, la Dame joue de l’orgue. L’œuvre invite à imaginer le son dans un médium, qui paradoxalement, ne produit aucun bruit. Peut-on parler d’une sorte de « silence visuel » ? Dans le panneau consacré à la vue, la Dame tient un miroir dans lequel se reflète la Licorne. Ce moment explore la réflexion et la perception : le miroir est symbole de connaissance, d'introspection et d’illusion. Il pointe aussi la relation avec la Licorne : créature mythique, souvent associée à la pureté et à la quête spirituelle. Ici, la Licorne devient un pont entre le visible et l’invisible. Ce panneau interroge aussi la nature de la vision : que voit-on réellement ? Est-ce une simple reproduction du réel, ou une quête de quelque chose de plus profond, comme le symbolisme ou la vérité intérieure ? le miroir de "La vue" peut également capter le spectateur dans un état de contemplation "silencieuse". Les tapisseries de La Dame à la Licorne ne se contentent pas de représenter les sens de manière descriptive. Elles proposent une méditation, où écouter et voir ne sont pas des actes séparés, mais des portes d’entrée vers une compréhension plus profonde du monde et de soi-même.

L'audace d’aller chercher l’impossible, comme une ouverture, avec un esprit de découverte. Cette quête, bien qu’incertaine, mène souvent à des trésors inattendus, que ce soit sous forme de nouvelles connaissances, de croissances personnelles ou de moments d’émerveillement. C’est en cherchant au-delà de nos limites que nous avons parfois la chance de découvrir des aspects de nous-mêmes et du monde, invisibles jusqu'auparavant.

Un nouveau regard sur le glaucome De récentes études donnent un éclairage nouveau sur le rôle du système cardio vasculaire dans le développement et le traitement du glaucome. Ainsi, le glaucome serait bien plus qu’une maladie oculaire : il s’agirait d’une maladie vasculaire. Voilà un nouveau regard qui invite à prendre autrement en charge cette maladie. En effet, l’impact d’un faible débit sanguin, générant ce qu’on appelle des ischémies serait un facteur à risque plus important que la Pression Intra Oculaire ( PIO) . Une ischémie - nom donné à la diminution de l’apport du sang artériel à un organe - a pour conséquence l’arrêt de l’apport d’oxygène et de de nutriments. Ce qui interrompt l’élimination des molécules toxiques résultant du métabolisme cellulaire. La recherche suggère que le dysfonctionnement vasculaire est une composante principale du glaucome, plutôt que secondaire. Dans les cas de maladies vasculaires systémiques, les vaisseaux sanguins sont plus rigides, plus irréguliers, et ont une fonction d'autorégulation diminuée. De telles anomalies affectent également les yeux. En raison de la nature vasculaire du glaucome, il est raisonnable de conclure que ce qui est sain pour le système vasculaire l’est pour l’approvisionnement en sang oculaire. Par conséquent, au-delà d’une seule surveillance de la Pression Intra Oculaire, l’atténuation des facteurs de risque de maladies vasculaires telles que l'hypertension, le diabète et les maladies cardiovasculaires réduirait probablement de la même manière le risque et la progression du glaucome. Certaines habitudes de vie permettent d’atténuer ces facteurs de risque. En fait tout ce qui va permettre d’accéder à la détente. Comme les bains dans la mer, le chant, la peinture ou la réflexologie plantaire ou oculaire, propositions parmi d’autres. Ou bien encore comme de se mettre au vert ! Cela qui semble une évidence pour beaucoup est désormais confirmé par la Recherche : l’exposition à la verdure diminue les facteurs de risque de maladies cardio-vasculaire. « Des effets qui pourraient s’expliquer par l’impact de la végétation sur la pollution atmosphérique, sonore et lumineuse, la température ambiante, l’activité physique, la biodiversité et l’état mental » Alors, n’attendez pas pour vous faire du bien ! Sources : - G laucome is no longer a disease of elevated intraocular pressure only . https://www.restorevisionclinic.com/glaucoma-is-no-longer-a-disease-of-elevated-intraocular-pressure#:~:text=Nowadays%20the%20definition%20of%20glaucoma,elevated%20intraocular%20pressure%20(IOP) - R.J. Keith. L. Hart et A.Bharnagar, dans Circulation Research, avril 2024